Manifeste

Ralentir pour mieux comprendre le monde et amorcer de nouveaux récits de société, c'est la philosophie derrière gentli.

In a gentle way, you can shake the world. Ghandi.

Écrire est un petit acte de résistance.

Délicatement, article par article, j’aimerais déconstruire les idéaux non soutenables sur lesquels nous avons bâti notre société : croissance à tout prix, dictature de la productivité, consumérisme effréné, culte de la performance, injonction au bonheur (...au travail), réussite matérielle,...

Ces normes sociales sont aujourd’hui du « business as usual ». Or, elles sont incompatibles avec l'objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Une condition pourtant indispensable si on veut limiter le réchauffement climatique à +1,5°C et espérer éviter les conséquences graves et irréversibles annoncées par le GIEC. Cette course au toujours plus a aussi des impacts sociaux majeurs tels que la hausse des inégalités, l’augmentation du nombre de réfugiés climatiques, la dégradation de la santé (mentale et physique) des travailleurs, et bien d’autres encore.

Comment rester optimiste face à ces constats alarmants ? Cette question est dans mes pensées du matin au soir (bonjour l’éco-anxiété) ; en découvrant l'actualité, en discutant avec des amis ou des clients, ou même en me divertissant devant Netflix — suis-je la seule à avoir frôlé la crise de panique en regardant Don’t Look Up ? Après de longs moments de réflexions et d’introspection, la réponse qui me semble la plus apte à débloquer mes angoisses climatiques et sociales se résume en une phrase : imaginer un futur plus juste et plus résilient, pas à pas. Avec gentli, je souhaite ralentir pour mieux comprendre le monde et amorcer de nouveaux récits de société.


Ralentir…

En allant à mon propre rythme, en prenant le temps d’observer le monde, en cultivant la sérendipité et en enclenchant les bonnes rencontres. Vouloir résoudre à moi seule et d’une traite les défis sociétaux auxquels nous faisons face à coups d’articles de blogs n’est pas mon intention, ce serait d’ailleurs très prétentieux et voué à l’échec. C’est en douceur —  lentement mais sûrement — que je souhaite explorer des sujets de société qui, je l’espère, éveilleront votre curiosité grâce à des articles et témoignages condensés dans une newsletter que je vous enverrai tous les premiers lundis du mois.

Pour mieux comprendre le monde…

Plus j’en apprends sur les questions liées à la durabilité, plus je réalise que le sujet est un puits sans fond, que tous les enjeux sont interconnectés et que la complexité à laquelle je m’attaque modestement est de taille. Je ne pense en aucun cas pouvoir amener des réponses aux problèmes du monde, j’ai l’unique ambition de documenter mes réflexions et recherches récoltées afin de vous les partager. Tout ne sera certainement pas bon à prendre — à chacun et chacune sa vision du monde. Je vous fais bien évidemment confiance pour pouvoir faire le tri entre ce qui vous inspire et ce qui vous laisse perplexe. Pour ma part, je ferai de mon mieux pour structurer ces idées et les résumer dans une tentative (quelque peu utopiste) de simplifier toute cette complexité.

Et amorcer de nouveaux récits de société.

Pour imaginer un futur meilleur, il est nécessaire d’explorer de nouveaux chemins en marge des schémas de société qui nous ont été inculqués. J’ai la profonde conviction que c’est en mettant en lumière ces possibilités inexploitées et en déconstruisant ce à quoi nous avons été formatés que nous pourrons, petit à petit, changer de récit de société. Il est urgent de repenser (et de panser) demain, de changer de trajectoire, de réécrire les premiers mots de l’histoire d’un avenir souhaitable pour toutes et tous.